Prendre soin

 

Prendre soin de soi. Partage de quelques pistes

Mon arrivée en pleine convalescence fin novembre m’a invité à prendre soin de moi, et ces sept nouveaux mois passés au Mexique ont été l’occasion d’expérimenter de nouvelles pistes. J’ai à cœur de vous les partager : peut-être certaines d’entre elles parleront à tel ou telle d’entre vous ?

 

AURICULOTHÉRAPIE

Quand je retrouve en janvier mon amie Edith (entre une performance dansée et un concert à l’université), celle-ci me laisse à peine le temps de finir mes histoires de côtes cassées qu’elle dégaine ses minuscules boules thérapeutiques et son manuel d’auriculothérapie. Je ressors de son bureau avec une l’oreille gauche pleine de patchs bruns, les petites boules légèrement électrifiées collées en dessous appuyant sur des points si précis que j’ai presque sauté au plafond quand Edith les a identifiés – le corps entier est reproduit dans les oreilles, il suffit de savoir où piquer (ou appuyer). Les points sont restés douloureux durant des jours, puis cela s’est calmé et les boules sont tombées d’elles-mêmes : travail accompli !

Edith m’a photocopié son manuel, et j’ai appris à repérer les points douloureux dans mes oreilles ou sur l’os directement derrière elles (les temporaux) : il suffit, quand on identifie un point sensible, de le masser un moment ou d’appuyer dessus pour détendre la partie correspondante de l’organisme. Mon amie Christine s’y est essayée : tous les soirs, elle se passe les doigts dans les oreilles, fait le petit rituel ad hoc, et s’endort ensuite comme un bébé !

Lors de ma dernière rencontre avec Edith, j’ai hérité d’un grand poster de tous ces points !


MASQUE DE QUARTZ

Edith m’a prêté le sien (en fait ses deux versions : compacte et souple) avant de m’offrir le mien pour mon anniversaire. Expérimenté une heure par jour durant une semaine, puis durant deux semaines. Grande décontraction et libération de tensions, sensation d’harmonisation. Il me faudra faire une expérimentation de quatre semaines, comme recommandé.

 




ANTIOXYDANTS versus OXYDE de GRAPHèNE

En février, ce fut l’expérimentation des antioxydants lerte pour gérer les suites de mes six anesthésies dentaires (depuis juillet) et de l’implant (base posée le 10 février) et contrer les effets secondaires de l'oxyde de graphène associé à ces soins dentaires.

Mon état de profonde fatigue suite à ces soins m’a invité à expérimenter les moyens proposés par les personnes affirmant que le graphène est nocif pour notre santé et qu’il convient de le dégrader. J’avais tout à gagner : bien m’en a pris. J’ai été méthodologique.

Première étape : vérifier qu’il y a bien de l’oxyde de graphène dans ces produits dentaires. Et là, ma surprise fut de taille en découvrant qu’il y a une très abondante littérature scientifique sur la question. Car les nanomatériaux à base de carbone renouvelables et écologiques, notamment le graphène et l’oxyde de graphène, possèdent d’extraordinaires propriétés physiques, chimiques et biologiques. Depuis des années, on les utilise pour les implants dentaires [cf. par exemple Renewable Carbon Nanomaterials: Novel Resources for Dental Tissue Engineering - PMC (nih.gov)], ou pour obtenir des effets prolongés de l’anesthésie locale [Lidocaine-loaded reduced graphene oxide hydrogel for prolongation of effects of local anesthesia: In vitro and in vivo analyses - PubMed (nih.gov)].

Deuxième étape : enquêter sur l’éventuelle toxicité du graphène et de ses dérivés.  Je découvre que les études européennes (CNRS etc.) sont en cours sur cette éventuelle toxicité du graphène [https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-graphene-est-il-toxique]. Comme d’habitude, on a mis la charrue avant les bœufs, et on nous refait le coup de l’amiante (et de tant d’autres choses…).

Troisième étape : faire une cure d’antioxydants quelques semaines, sans rien ajouter d’autre pour être aussi sérieux que possible dans l’évaluation des effets. Dès la deuxième semaine, je note un net changement dans mon état général. Il s’est amplifié dans les semaines suivantes, jusqu’à ce que je retrouve toute mon énergie et puisse retourner gravir pistes cyclables et sentiers de montagne.

Pour moi, les choses sont claires désormais – rien ne vaut l’expérience !

 

CDS (Chlore Dioxyde Solution / Solution de Dioxyde de Chlore)


Dans les deux premières semaines de janvier, ma voisine, puis ma collègue et amie Ch., m’ont parlé du CDS, puis deux amis de France m’ont écrit à ce sujet : ce tir groupé était assez pour que je m’y intéresse et me mette à la lecture du livre de référence sur la question (Andreas Kalcker, Santé interdite. L’incurable était hier).

J’ignorais tout de l’initiateur américain de cette proposition thérapeutique, Jim Humble, que j’ai découvert être (selon moi) une sorte d’illuminé plein de confusions (après sa découverte « par hasard » de l’effet bénéfique de la prise de chlorite de sodium par un petit groupe atteint de malaria, il a appelé le produit qu’il promouvait MMS (Miracle Mineral Solution), a fondé un Église et en est devenu évêque – bref, le délire gringo…). Loin des prétendu miracles (il n’y en a pas avec le CDS), je me réfère aux analyses scientifiques et aux propositions d’Andreas Kalcker, qui a développé une version nettement plus douce du produit : le CDS.

J’ignorais tout également des polémiques sans fin entre le MMS, le CDS et les traitements du C19 – polémiques largement initiées par ledit Jim Humble. En revanche, je me suis rapidement frotté à leurs contre-effets et à la réalité d’un certain complotisme : le jour où j’ai annoncé à la voisine qu’Andreas Kalcker n’avait pas disparu depuis le C19 comme elle me l’avait dit, puisqu’il donne des formations en France et ailleurs, de voisine amicale elle est devenue ma pire ennemie (elle a tenté de me faire expulser de ma chambre, m’a insulté plusieurs fois – pandejo, connard –  un soir où son chat était entré dans ma chambre, et un autre où je venais de saluer l’adorable minou qui m’attendait devant ma porte – cette dernière injure, maricón, PD, m’a confirmé que mon intuition depuis quelques semaines me disait juste : elle trouvait que je m’occupais trop de son chat et pas assez de sa chatte… – ; j’ai appris le retenue durant cinq semaine, mais quand je l’ai surprise un soir en train de récupérer son matou sur mon balcon, je l’ai vertement expédié. Le lendemain en allant au travail, je tombe sur cette affiche de film qui signait la séquence :).


Mais tout est pardonné, et revenons au CDS. Après lecture de la moitié du livre de Kalcker (le reste est un développement plus approfondi scientifiquement de ce qui est exposé au début), il me manquait l’expérience. Je vais vous la partager, et des éléments de celle de Ch.

                 

Déjà le cadre : j'ai fait quatre jours avec un protocole d'introduction très progressif (de 3 à 9 ml de CDS/jour dans de bonnes quantités d'eau), puis suis passé durant quatre semaines au protocole de référence (10 ml de CDS/jour dans un litre d'eau, en plusieurs petites prises) ; j’ai arrêté une semaine car je suis allé marcher, puis j’ai repris durant trois semaines (jusqu’à la fin du litre de CDS partagé avec Erick, un ami du LFM avec lequel nous nous sommes donc lancé dans cette expérimentation). Le dimanche, je faisais une pause et prenais des jus de fruits (incompatibles avec le CDS les autres jours).

Effet négatif : à jeun, cela a tendance à me « monter à la tête » et à me faire perdre de l'énergie. Idem si j'en prends trop le matin même en ayant mangé. Donc : à prendre en petites quantités en ayant mangé. (Le soir, je trouve cela très agréable quand c'est très frais : extrêmement rafraîchissant, comme boire de l'eau de haute montagne très oxygénée).

Effet à identifier : durant les trois premières semaines, apparition de temps en temps de sensations fugaces de démangeaisons. Une libération de toxines par la peau dans un processus de détoxification ?

Effets positifs immédiats : amélioration du sommeil et de la digestion (selles plus solides) [idem pour ma collègue Ch.]

Effets positifs arrivés progressivement :

Perte de poids / fonte des graisses (en particulier au niveau des hanches) : j'ai gagné un cran de ceinture.

Mains : sur la droite, ce que je croyais être une grosse boule sur un tendon s'est révélé être deux nodules (un gros et un petit) suite à la disparition d'un tissu (adipeux ?) qui les reliait auparavant. Ces deux nodules ont nettement diminué (à 90% environ pour le plus petit).

Sur la main gauche, apparition de la même configuration sur le même tendon, mais avec des nodules plus petits : j'en conclue qu'ils devaient être recouverts du même tissu qu’à droite, que celui-ci a également disparu et que les nodules ont été rendus palpables (vu l’évolution à droite, l'hypothèse que le CDS ait généré ces modules me semble à écarter).

Ce que je décris ici sont les premiers signes de la maladie de Dupuytren, qui a un stade avancé contracte la paume et les doigts et oblige à une opération (deux amis en France en souffrent). Le CDS s’est donc révélé très efficace contre cette maladie de Dupuytren en prise interne. Je vais le tester en applications locales associé au DMSO pour voir si les reliquats de la maladie présents sur mes deux mains disparaissent. 

Genoux : très fortes douleurs la 2e semaine (qui m'ont réveillé une nuit) et difficultés à m'assoir sur les talons à cette période ; disparition des douleurs la 3e semaine, retour progressif à la possibilité de m'assoir sur les talons. Il est possible que j’ai vécu une « crise de guérison » (mais depuis 2009, je gère une arthrose identifiée au scanner comme complète sur la partie latérale du genou droit, et dans ce cas Kalcker recommande un traitement de trois à six mois, précédé d’un autre au DMSO – j’en parle plus bas).

Côtes ex-cassées : douleurs au tout début sur une côte + au niveau cartilagineux (là où c’était le plus douloureux au moment de l’accident, et où a perduré jusqu’à la fin mai un angle excessif suite à la fracture). Le CDS a très clairement travaillé à ce niveau cartilagineux (cela a été net un soir après une prise), zone qui a été souvent sensible les troisième et quatrième semaines. À ma plus grande surprise, j’ai constaté lors de ma reprise de traitement après ma marche (semaine 5 donc) que l’angle excessif avait presque entièrement disparu ! (même s’il reste une anomalie dans cette zone). Mon hypothèse est que le CDS a nettoyé cette région particulièrement impactée par l’accident, lui a redonné de la souplesse et a permis à diverses actions mécaniques (de la respiration, de la marche, de la danse des Lettres hébraïques, de la pratique de l’Art du Qi débutée à la même période) d’agir positivement sur la zone déformée.

Chez mon amie et collègue Ch., pas de miracle : la prise de CDS n’a pas fait disparaitre ses tumeurs récurrentes, mais a divisé par trois leur rythme de croissance (bilans médicaux à l’appui). Mais en juin, par « inadvertance », je me suis rendu compte qu’elle continuait à prendre tous les matins des jus de citrons alors que Kalcker explique très clairement que la vitamine C et les jus de fruits annulent ou diminuent les effets du CDS (l’oxygène – oxydant – va alors vers les antioxydants des fruits et vers l’acidité de la vitamine C, plutôt que vers les zones acides du corps). Ch., par manque de prise de temps dans la prise d’informations, a en partie saboté son traitement, mais maintenant elle a rectifié le tir. Néanmoins, ses analyses sanguines (début juillet et octobre 2023) ont montré la normalisation de douze éléments qui étaient déséquilibrés (en particulier du taux de cholestérol), et cela s’est installé dans le temps puisqu’elle avait utilisé le CDS cinq semaines seulement entre juillet et août.

Le CDS est susceptible d’être utilisé de différentes manières dans de très nombreux cas. Suite à un grand coup de froid (l’automne nous est tombé dessus sans crier gare en juin), Erick m’a concocté un mélange CDS/DMSO/Eau de Quinton/Liquide physiologique : c’est le décongestionnant le plus efficace jamais expérimenté – en moins de vingt-quatre heures, je suis passé de zombie à un état quasi normal. Kalcker décrit plus d’une vingtaine de protocoles possibles : je tiens à disposition pour qui le désire les versions PDF de son livre, en français ou en espagnol.

 

BORE

Pour mon genou, j’ai poursuivi l’expérience du CDS par celle du bore, le neuvième des minéraux présents dans l’eau de mer. Kalcker indique que le bore peut être bénéfique en cas d’arthrose (les analyses médicales montrent de fortes déficiences en bore associées à l’arthrose).

Expérience en cours. Quand j’ai interrompu la prise parallèle de cartilage de requin, la zone arthrosée est devenue sensible de temps en temps : j’ai augmenté la posologie de bore (de manière très raisonnable, car comme tout, cela peut devenir toxique pris en excès). Cela s’est très largement calmé.

 

DMSO (diméthylsulfoxyde)

Sous ce nom barbare se cache un extrait de la pulpe de bois issu de l’industrie du papier. Kalcker en dit beaucoup de bien, et le recommande en cas d’arthrose. L’odeur d’ail est un peu désagréable, mais depuis que je l’utilise, presque totalement finies les douleurs résiduelles au genou droit.

De son côté, Ch. à commencé un traitement avec un spray de DMSO pour les très nombreuses varices de ses jambes, et en vingt-quatre heures celles-ci ont commencé à passer du bleu au rouge. C’est très surprenant et encourageant. To be continued!


Pour la suite de mes aventures avec le CDS, le bore et le DMSO autour de mon genou, rendez-vous l’an prochain (sans doute), depuis d’autre latitudes (sans doute la Tunisie).

 
Peinture de Christine dans le studio de L'Art du Qui de son mari Emile

Mais avant de retraverser les océans, un petit retour sur l’expérience humaine vécue cette année au Liceo Franco-Mexicano.

Le petit cœur mis en introduction de cet article m’a été donné par Emiliano, élève de CP que je n’ai pas lâché d’une semelle durant la semaine où j’ai remplacé sa professeure, et auquel je n’ai rien laissé passer. Le dernier jour, sortant du cours d’espagnol où ils avaient eu carte blanche, il m’a fait ce petit cadeau, réinvestissement du cœur en origami que j’avais appris à sa classe : non seulement Emiliano avait parfaitement mémorisé la technique, mais surtout il me disait que, loin d’une certaine complaisance molle « pour le bien des enfants » (très en vogue au LFM avec le soutien de la directrice, une inversion des valeurs où l’enfant n’est plus à sa place mais plus ou moins à celle de l’adulte), ce que me disait donc Emiliano  et que ce dont il avait besoin était d’être bien cadré, de garder sa place d’enfant et ainsi sans doute d’être rassuré. Il me remerciait de lui avoir donné ce cadre ferme et bienveillant. Me sont revenus les paroles entendues de beaucoup d’anciens élèves de ma grand-mère Paulette, institutrice de son état, quand ils la croisaient dans la rue de sa petite ville : « Vous étiez dure, mais vous étiez justes, c’est pour cela que l’on vous aimait ».



Garder le cap de ses valeurs et de ce que je sens être juste pour moi et pour l’autre, c’est une autre manière de prendre soin de soi. Et pour prendre soin des autres (les élèves), j’ai activement participé à la décision de virer des rangs de la BCD un livre sur la vie sexuelle à destination des enfants (dont certains le lisaient en douce et le cachaient entre les étagères…). Ces deux images en donnent le ton (je me suis abstenu de la photo du petit garçon en érection : c’est sûr que cette publication de 1973 est parfaitement adaptée pour des élèves du primaire…) :


Enfin, il y a bien longtemps que je n’avais pas été aussi à l’aise dans un groupe de collègues (y compris avec Claire, certes à la retraite mais avec laquelle nous avons lié une belle amitié autour de nos affinités de marcheurs- baroudeurs, amitié qui devrait se poursuivre). En voilà quelques-unes sur la belle terrasse de l’école :

Par ailleurs, j’ai eu d’excellents contacts avec une grande partie du personnel technique du LFM, et la bonne rigolade des dernières heures de travail avec eux à la bibliothèque (pendant qu’ils nettoyaient les centaines d’ouvrages) s’est poursuivie par cette photo sympathique, prise une fois qu’élèves et enseignants aient libérés les lieux (il manque Santiago de la BCD à l’humour communicatif, et les ATSEM de la maternelle toutes très charmantes et souriantes) :


Mais, au-delà de tout cela, c’est avec Christine et Erick que nous avons mutuellement pris soin les uns des autres dans ce qui pour moi sont des relations d’amitié-du-cœur très rares dans le cadre du travail : affinités personnelles, collaboration en BCD (Christine la patronne, Franck l’adjoint, Erick la personne-ressource en informatique), cheminement conjoint autour du CDS, pratique de l’Art du Qui (une variante du Kinomichi établie par Émile, le mari de Christine), attention commune aux uns et aux autres nous ont permis d’arriver à ce beau niveau d’humanité.

Christine et Erick en train de photographier les ombres séquencées d'un arbre lors de l'éclipse d'avril


Je suis heureux d’avoir gravi, le premier dimanche des vacances, le plus haut sommet des alentours de Mexico (la Cruz del Marquéz, 3936 mètres), qui est aussi la plus haute montagne sur laquelle j’ai randonné jusqu’à présent. C’était comme signer cette densité humaine partagée qui élève.



Voilà autant de manières de prendre soin de soi… et des autres !

 

 

 

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