BÉNIN : un GLOBAL UNDERSCORE historique

 

GUS (Global Underscore / Underscore Mondial) 2025 Bénin




    Ce premier Global Underscore en Afrique (noire) a été comme le Boléro de Ravel (où les instruments arrivent les uns après les autres, jusqu’à réunir tout l’orchestre) : au moment du premier Facing nous étions, Charbel et moi, seuls pour la Petite Danse en direction du groupe de Kuala Lumpur (Malaisie), accompagnés par le regard et l’attention d’Hortense (aux photos et à la gestion du temps) et d’Emmanuel L. (venu écrire un article sur ce qui était historique, avec cette première participation du continent pour les 25 ans du GUS ! ). En ouvrant les yeux, au bout des cinq minutes, nous avons découvert qu’Izzy puis Elma nous avaient discrètement rejoints, dans le silence.


Nous avons commencé à danser à quatre.





    Puis progressivement les autres membres du groupe sont arrivés et sont entrés dans la danse (sauf l’un qui a eu une urgence familiale)… ainsi que les invités de dernière minute Olivia (danseuse) et Emmanuel O. (professeur de ballet)… jusqu’à Paulette, qui a été énergétiquement avec nous tout le temps mais qui n’est arrivé physiquement qu’un peu avant la Récolte : elle avait choisi de sacrifier sa danse pour se charger d’amener un repas béninois (chacun s’était cotisé pour me l’offrir !) afin que nous puissions prolonger le GUS par un pique-nique collectif.



    Nous avons tous (y compris les non danseurs) partagé l’ananas que j’avais posé au centre de la scène installée sur la plage de l’École Internationale de Théâtre du Bénin où nous étions accueillis. Puis tous, avons fait le temps de Récolte, puis le partage en Cercle, et enfin la dernière marche collective, le Facing et la Petite Danse finale en direction du groupe de Santurce (Puerto Rico).



    Notre ananas a été le témoin discret de nos danses ! Danses offertes, en particulier et dans la joie, pour la paix dans le monde.



    Site splendide : 

sable fin, 

petit vent vivifiant, 

océan à perte de vue,

 palmiers, 

statue 

et 

ciel très fraternel (ni pluie, ni trop de soleil, juste ce qu’il fallait pour nous accompagner). 

Près d’une heure à évoluer ensemble dans un silence nourrissant sur la plateforme de béton, dans une grande intensité, puis beaucoup de jeux avec tout ce que nous proposait l’environnement. Nous avons profité de tout, dansé avec tout… y compris dans et avec l’océan ‒ j’y nage tous les jours ou presque, mais j’ai appris ce jour-là à danser avec les vagues !





















HORTENCE (témoin) :

« C’est beau les images qui se sont créées par hasard. »


    Pour moi, un vrai bonheur de découvrir que ces danseuses et danseurs en fin de formation, auxquels j’ai fait  découvrir le Contact-Improvisation début juin seulement, sont parfaitement entrés dans la dynamique du GUS (qui marquait pour nous la fin d’un cycle de trois semaine de formation autour de la Méthode Delsarte et du CI). De toute évidence, au-delà du génie propre à chacune et à chacun, nous avons été portés par « quelque chose » qui nous dépassait, nous traversait, nous animait. Un « quelque chose » d’un peu mystérieux…


IZZY:

« Merci.

Bon moment pour moi avec mes amis. Je ne sais pas comment l’expliquer.

Il y a une énergie qui tourne autour de nous et chacun dégage une énergie, et après ça se marie. »



AÏROVINE :

« Heureuse d’avoir participé à cette fête !

J’ai remarqué qu’il y a quelque chose qui s’est passé.

En observant, j’ai vu une connexion. »



    Nous venions du Bénin, du Nigéria, des USA ou de France. Nous avons vécu un fort moment de fraternité artistique et humaine.


EMMANUEL L. (témoin) :

« C’est un plaisir pour moi d’être là.

Le corps s’est exprimé dans le silence.

Il y avait une communion avec les autres. »


EMMANUEL O. (danseur classique que j’ai entraîné in vivo dans le CI ce jour-là) :

« Merci beaucoup de m’avoir accepté dans la famille.

La rencontre des nations, c’est bon ! » 




    Tout naturellement, nous avons prolongé cette très forte expérience par le partage de pâtisseries françaises, de jus de fruits et d’un délicieux Akassa (pâte de maïs) au piment et au fromage de soja. Une expérience fondatrice pour certains sans doute...

    Doucement la nuit est arrivée (nuit avec laquelle tous les groupes d’Asie ont dansé), et nous gardions la Lumière intérieure, doucement, délicieusement et chaleureusement partagée !


Merci à

 Nancy Starck Smith (qui inventa l'Underscore),

 Claire Filmon (qui proposa cet évènement mondial coordonné aux mêmes heures sur toute la planète à l'occasion du solstice d'été),

toutes les personnes qui portent le GUS depuis des années, 

nous tous qui nous nous sommes unis au-delà des distances et des océans pour entourer notre Terre de danse, d’amour et de paix !


Lien vers le très bel article sur le GUS au Bénin écrit par Emmanuel Loconon (journaliste indépendant qui gagne à être connu...et lu !) :

https://afriquinfos.com/quand-le-benin-entre-dans-la-danse-du-monde-a-la-decouverte-de-lunderscore/ 

ÉCHOS DE MON AMI DIDIER (dit K. H. !)

Salut Franck,

Je voulais te remercier du fond du cœur pour le magnifique partage des photos de votre danse pour le solstice d’été 2025. Elles sont tout simplement remarquables – belles, artistiques, vibrantes. Chaque image semble capturer non seulement un mouvement, mais surtout une émotion profonde : la joie, l’amour, et cette connexion puissante que vous transmettez à l’humanité.

En regardant ces photos, j’ai ressenti quelque chose de très fort. Vos actions résonnaient en moi comme un appel à Dieu, un rituel sacré, vivant, puissant. Et cette présence des frères et sœurs africains, porteurs de la mémoire du lien ancestral avec la Mère-Terre, m’a profondément touché. Ils gardent une sagesse que tant d’entre nous avons perdue.

Ta propre présence, par ta couleur de peau, crée une ouverture, un pont vers une autre dimension : celle où nous nous reconnaissons tous comme frères et sœurs. C’est magnifique.

L’élément de l’eau que vous avez intégré est également d’une grande puissance. Elle amplifie le lien, le prolonge, comme une mémoire liquide de vos gestes, une vibration d’amour transmise à la Terre entière, en ce jour béni du solstice.

Merci à vous, à toi, pour ce moment partagé. C’est plus qu’une danse, c’est une prière vivante pour la Terre, pour l’humanité.






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