Les enfants du Paradis

J'aurais pu intituler ce chapitre 
" 'Ne vas pas dormir dans la montagne, on va te dévaliser' /BASTA!"


Plus de deux heures de vélo pour arriver aux Dinamos, la grande réserve éco-touristique au-dessus de Mexico. J'ai dû affronter les Mexicains sanguinaires avides du sang des Français, les serpents aux dents giclantes de venin, les fourmis énormes aux piqûres insupportables etc. etc. etc.

Première sortie en grande nature autour de México !
Nuit sous tente, toilette sous une cascade...
Enfin une fin de semaine ressourçante, loin du bruit de la ville, dans une nature géniale entre 2800m et 3200m !


Plus de trois heures de grimpette pieds nus pour remonter les douze cascades en enfilade. Traversée de prairies d'altitude, partage de beautés simples.

Interpelé à 3200 m par ces informations : 
 
les chiens produisent de la "pollution auditive" (enfin on le reconnaît ! merci au Mexique, malgré ses hordes canines), et ils ne doivent pas passer par les bois car ils "sont porteurs de virus, bactéries et parasites. Bien que sains (...), ils peuvent transmettre" tout cela. 

ENFIN UNE PENSEE CENSEE :
 il faut bien sûr interdire partout dans le monde et dès maintenant tous ces porteurs sains afin de se prévenir toute nouvelle épidémie/pandémie/hystéridémie ! Et, avant d'avoir pu tous les bouffer, leur mettre d'urgence des masques bien fixés sur la gueule, la seule manière de vraiment se protéger... Bref.
Mais voilà un dimanche qui se poursuivait bien...

Je finissais de lire cette douce littérature en me disant que je mangerais bien quelque chose (d'autre que du chien) - il était 16h environ, rien dans le ventre depuis la veille- , quand arrivent des personnes en uniformes qui s'occupent de ce bois d'altitude.
 "Le meilleur endroit pour manger, c'est juste là, à droite !"

Et me voilà arrivé au RANCH "LE PARADIS" 
(où sévissait un très dangereux petit toutou blanc non metteur de pollution sonore).
Initialement, le ranch était une des toutes premières centrales hydro-électriques du pays qui ont alimenté Mexico dès la fin du XIXe siècle et donné leur nom au massif.

Maintenant, c'est un lieu d'accueil touristique : on peut y planter sa tente (600 pesos la nuit) ou y manger. Tout y est beau et sent le soin et l'amour du lieu. 
 
Les deux sœurs qui ont hérité du domaine ne coupent pas les arbres qui poussent sur les chemins : elles les déracinent et les replantent à côté ! (la loi interdit la division des propriétés et obligent les dueños à participer à l'entretien de l'ensemble de la forêt). Jamais je n'ai vu un tel soin de la nature, pas même au domaine Sageterre de mon ami Jean Bédard, le long du Saint Laurent...

"La nature est rare et précieuse ici, il nous faut en prendre soin dans les plus petits détails."

La confiance s'établit peu à peu (pas un seul regard interrogateur sur mes pieds nus, pas un seul mouvement de reproche d'avoir planté ma tente de manière sauvage 400 mètres plus bas).

On m'explique d'abord qu'on avait dû rendre les masques obligatoires en 2020 parce que de nombreux gardiens de l'entrée du parc étaient décédés du C19 du fait du passage de personnes sans masques (un panneau à l'entrée a oublié d'être enlevé et témoigne de cette ex obligation) - c'est évidemment una mentira : on ne contamine personne en passant en voiture à 2600 mètres d'altitude à 5 ou 6 mètres de quelqu'un assis sur une chaise ! La propagande, la désinformation et l'abus de la naïveté des personnes sont là étalés dans toute leur tristesse... Cela, c'était du temps où l'Etat de Mexico répondait favorablement aux injonctions de l'OMS et avait interdit l'Ivermectine (contrairement au Chiapas). C'est fini maintenant.

Puis, toujours avec la même douceur qui caractérise ici les lieux et les personnes, une des sœurs me parle du médecin Éric Estrada, très renommé au Mexique paraît-il, qui propose des traitements alternatifs à base de médications traditionnels. Il donne une journée mensuelle de consultations gratuites à l'hôpital Siglo XXI, l'un des plus fameux de la capitale. Moi qui cherchait à entrer en contact avec les milieux de la Résistance mexicaine, voilà que cela m'était donné de la manière la plus inattendue et la plus sympathique qui soit - "Dieu voyage incognito" !

En face de nous, la Coconetla, le point culminant des Dinamos à 3320 mètres. Ce sera pour une autre fois. Avant que l'orage n'arrive, je retrouve le chemin des cascades...

...et mes affaires laissées à sécher (il avait plu jusqu'à 13h ce jour-là).


Et la fin d'une messe (d'une vraie...) dans la première alcaldia rencontrée.


Dieu, que de cadeaux !

Alléluia!
Merci Seigneur, merci la vie !


























 

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