Franck au Mexique

Lui c'est Buc-le-sympa ! Fin mars, j'ai fui mon premier nouveau logement dans le beau quartier de Coyoacan a cause de  Ramón  (Raymond ! cela aurait pu être Pierre, Paul ou Jean), le type même du perrohijo (jeu de mot local associant " perro " - chien - et " hijo " - fils -, qui sonne comme " perrito ", petit chien) : énorme dog qui m'assaillait quand je rentrais ou sortais, ce qui ne posait guère de problème à ses maitres. Ici, certains sont complètement barjots avec leurs chiens. Depuis des mois, je suis choqué à chaque fois que je découvre des affiches couleurs sur papier plastifié, de format A3 minimum mais pouvant aller jusqu'a 1 m x 2 mètres, tenues par des cordes ou des batons, pour annoncer la perte et la recherche du petit chéri de la famille - le contraste est dramatique avec les feuilles A4 en noir et blanc maladroitement scotchées concernant des personnes disparues... Inversion complete des valeurs...  Ramón  avec son nom huma...

     En vélo, je peux faire ce que je veux (passer au rouge devant une voiture de la policía, rouler à contresens etc. etc. etc.), je suis transparent : les forces de l'ordre se contrefoutent des vélos ! Ou sont occupées par autre chose (par leurs smartphones, en général). Cela a son avantage... Parfois pourtant, je ne suis pas passé inaperçu - aperçu pas triste !     La meilleure défense, c'est la fuite !    Fin septembre, retour de visite d'un appartement, je rentre dans un immense parc d'attractions et trouve un coin d'herbe au calme pour y faire la sieste. Mais je suis repéré par une patrouille, qui commence à me chercher des noises. Aucune envie de perdre mon temps avec des niaiseries, je n'ai vraiment rien à me reprocher : je file à toute bombe à travers le parking et réussi à sortir du parc avant que leur bagnole n'ait réussi à me ratrapper - puis noyé dans la circulation dense, je n'ai plus rien à craindre...   Bis repetita   ...

Siesta mexicana  (* Merci à David pour cette photo et les autres marquées de ce signe*) Devantures   "Fais gaffe au Chien" ( magasin de vêtements de mode) "Institut pour rendre au peuple ce qu'on lui a volé "* "À mort la fausse pizza !"*   Vrac Ces trois triporteurs ont voulu éviter (choix multiple possible...) :  ° un vélo roulant à contresens ° Une moto roulant à contresens sur la voie réservée aux bus et aux vélos  ° Une voiture roulant à contresens sur la voie réservée aux bus et aux vélos  ° Un camion roulant à contresens sur la voie réservée aux bus et aux vélos  ° Un marchand ambulant déambulant à contresens sur la piste cyclable ou la chaussée automobile avec son attirail  ° Une voiture ayant tourné sans mettre son clignotant  ° Une voiture ayant tourné à gauche après avoir mis son clignotant à droite ° Une voiture n'ayant pas tourné bien qu'elle ait mis son clignotant ° Une voiture arrêtée à un feu rouge qui amorce une marc...

De Yer blues des Beatles (en fait de John Lennon, Paul, Georges et Ringo nous ont heureusement donné plus de bonheur) à  L'enfer de Stromaé, l'Occident se berce bien (trop) souvent dans sa dépression mortifère ("wanna die" / "je veux mourir" hurle Lennon en 1968, "j'ai des pensées suicidaires" lui fait écho Stromaé en 2023). Pendant ce temps-là au Mexique, on peut entendre cette chanson hallucinante (pour nous) de positivité : FELIZ FELIX (HEUREUX HEUREUX) , par le groupe Banda Mexicano  https://youtu.be/09Cj0wQM8UY Le premier couplet commence ainsi : Me siento muy contento (je suis très content) me siento muy feliz   (je me sens heureux) ya es fin de semana (c'est déjà le WE) me pienso divertir (je compte bien m'amuser) Et le refrain, c'est tout simplement : Feliz,feliz feliz,feliz feliz,feliz feliz, feliz Quand il s'exprime à coup de pétards (équivalents de coups de feu) de 6h du mat à 23h, ou par des fêtes qui peuvent ...